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28 novembre 2007

QUELQUES CAS DE DOPAGE

Quelques cas de dopage

Cyclisme

  • 1967 : Tom Simpson décède pendant une étape du Tour de France, suite à l'absorption massive d'amphétamines.
  • 1967 : Jacques Anquetil refuse de se soumettre à un contrôle antidopage à la suite de son record de l'heure. Celui-ci ne sera pas homologué.
  • 1975 : le multiple champion du monde de cyclocross, Eric de Vlaeminck, est interné dans un service psychiatrique, sans doute victime des produits dopants consommés durant sa carrière.
  • 1978 : le belge Michel Pollentier, vainqueur à L'Alpe d'Huez, est exclu du Tour de France pour avoir tenté de dissimuler son dopage.
  • 1988 : Pedro Delgado, leader du Tour de France, est déclaré positif au probénécide, un produit masquant permettant de dissimuler la prise de stéroïdes anabolisants. Le coureur parvient à ne pas être exclu et gagne le Tour.
  • 1996 : Bjarne Riis, vainqueur, reconnaît en 2007 s'être dopé pendant la période concernée. Erik Zabel a également reconnu un dopage à l'EPO.
  • 1998 : l'affaire Festina pousse l'équipe de Richard Virenque à quitter le Tour de France.
  • 1999 : Marco Pantani est exclu du Tour d’Italie à la veille de l'arrivée, suite à un contrôle sanguin montrant un taux d’hématocrite très supérieur à la limite autorisée de 50%. En 2001, le dopage le rattrape encore. Il est suspendu 6 mois pour avoir détenu dans sa chambre une seringue d'insuline pendant le Tour d'Italie.
  • 1999 : Lance Armstrong est contrôlé positif aux corticoïdes. Il présente un certificat médical a posteriori pour échapper aux sanctions.
  • 2002 : l'épouse du coureur classé troisième à l'issue du Tour de France 2002, la Lituanienne Edita Rumšas, est prise par les douanes françaises avec un coffre plein de produits dopants. L'affaire Rumšas est jugée en France en novembre 2005 (ce même coureur, qui nie tout dopage au tour de France, sera contrôlé positif au tour d'Italie).
  • 2004 : l'affaire Cofidis révèle une nouvelle fois un dopage organisé au sein d'une équipe professionnelle. Cette affaire implique notamment Philippe Gaumont.
  • 2004 : lors des Jeux Olympiques d'Athènes puis lors du Tour d'Espagne, Tyler Hamilton est le premier cycliste contrôlé positif pour transfusion sanguine.
  • 2005 : Roberto Heras, quadruple vainqueur du Tour d'Espagne (2000, 2003 ,2004, 2005), est contrôlé positif lors de la 20ème étape de la Vuelta.
  • 2006 : En juin, la police espagnole a arrêté cinq personnes dont le directeur sportif de l'équipe cycliste Liberty Seguros pour participation à un vaste réseau de dopage concernant de nombreuses équipes et de nombreux cyclistes en vue (voir Affaire Puerto). Plusieurs sérieux prétendants au Tour de France 2006 dont Ivan Basso et Jan Ullrich ont été forcés de se retirer. On peut également citer d'autres grands noms, tels que Joseba Beloki, Oscar Sevilla, Francisco Mancebo, Angel Casero, Igor González de Galdeano ou encore Tyler Hamilton.
  • 2006 : Quatre jours après l'arrivée du Tour de France à Paris, les résultats d'un test mené une semaine auparavant, donnent un coureur positif aux testostérones. Il s'agit du vainqueur et maillot jaune, l'américain Floyd Landis.
  • 2007 : Le Tour de France 2007 est entaché par la révélation du cas de dopage du coureur allemand Patrik Sinkewitz lors d'un entraînement en juin 2007 et de la révélation de l'exclusion par sa fédération nationale du danois Michael Rasmussen. Il sera, par la suite, prié par son équipe de quitter le Tour de France la veille de la 17e étape alors qu'il était maillot jaune provisoire du Tour (l'organisation du Tour, prévenue depuis plusieurs jours de l'irrégularité de sa situation, n'ayant rien fait). Le Kazakh Alexandre Vinokourov, 33 ans, leader de l'équipe Astana, a été contrôlé positif aux transfusions homologues samedi 21 juillet à l'issue du contre-la-montre individuel du Tour de France qu'il a remporté à Albi. Suite au contrôle positif de son coureur, la formation Astana dont il était le leader a décidé de quitter le Tour. Le coureur Italien, Cristian Moreni de l'équipe Cofidis a également été contrôlé positif mais à la testostérone lors de la 11ème étape du tour. L'équipe Cofidis est donc non partante pour la suite des étapes.

Athlétisme

  • La sprinteuse Marita Koch, détentrice de nombreux records du monde et médailles d'or olympiques entre 1977 et 1987 est convaincue de dopage massif après ouverture des archives de l'Allemagne de l'Est. Elle admet s'être dopée mais ne sera destituée d'aucun de ses titres.
  • 1988 : le sprinteur canadien Ben Johnson est contrôlé positif aux anabolisants après sa victoire en finale du 100 mètres des JO de Séoul. Il est exclu, son record du monde n'est pas homologué et il est suspendu 4 ans. Il est toujours suspendu aujourd'hui après multiples tentatives de retour en compétition.
  • 1992 : la sprinteuse allemande Katrin Krabbe est contrôlée positive au clenbuterol. Elle sera ensuite blanchie, les échantillons d'urine ayant été manipulés à son insu. L'affaire ne sera jamais éclaircie.
  • 1999 : le champion olympique du 100 mètres de 1992, le Britannique Linford Christie est contrôlé positif à la nandrolone et suspendu pour 2 ans.
  • 2003 : l'ancien directeur de 1991 à 2000 du Comité Olympique Américain de contrôle anti-dopage (USOC) révèle en 2003 que des centaines d'athlètes des États-Unis ont été contrôlés positifs entre 1988 et 2000, mais qu'il ont été couverts par l'USOC. Il produit de nombreuses pièces attestant ses accusations, y compris des copies des lettres du Comité qui prévenaient les sportifs de leur contrôle positif et de leur blanchiment. La fédération internationale n'était pas informée de ces cas de dopage. Parmi les athlètes incriminés, 19 champions olympiques américains, et en particulier Carl Lewis. Le plus titré des athlètes avait été testé positif à trois reprises, y compris en 1988, avant son départ pour les Jeux Olympiques de Séoul. Lorsque le scandale éclate, il reconnaît les faits mais plaide l'inadvertance.
  • 2003 : la championne du monde du 100 et du 200 mètres, l'Américaine Kelli White, est reconnue coupable de dopage et déchue de ses titres.
  • 2004 : Les athlètes grecs Konstantinos Kenteris et Ekaterini Thanou renoncent à participer aux Jeux olympiques d'Athènes quelques jours avant les épreuves. Les deux sportifs étaient accusés de s'être soustraits à plusieurs contrôles anti-dopage.
  • 2004 : L'affaire Balco, du nom d'un laboratoire pharmaceutique américain, amène à la suspension de plusieurs grands athlètes comme le recordman du 100 mètres de l'époque Tim Montgomery et la triple championne olympique Marion Jones.
  • 2006 : Justin Gatlin, recordman du monde du 100 mètres, a annoncé le 29 juillet avoir été contrôlé positif « à la testostérone ou à l'un de ses précurseurs » en avril précédent lors d'un relais disputé au Kansas.
  • 2006 : Latifa Essarokh a été contrôlée positive le 25 juillet, où elle avait battu le record de France du 1500 mètres. Elle venait de progresser de 5 secondes en une saison.
  • 2006 : le 14 août, au lendemain de la clôture des Championnats d'Europe disputés à Göteborg, la police suédoise annonce la découverte de « deux sacs contenant des ampoules, des seringues, des cathéters ainsi que du matériel de transfusion sanguine ». Les sacs ont été découverts le dernier jour des championnats, dimanche 13 août, dans une poubelle située à proximité de deux hôtels ayant hébergé plusieurs délégations d'athlètes dont les Russes pendant la compétition. Par ailleurs, selon le journal populaire suédois Dagens Nyheter, les produits retrouvés portaient des inscriptions en russe.
  • 2007 : Marion Jones reconnaît avoir gagné ses médailles de Sydney sous l'emprise du dopage.

Football

Tennis

  • 1997 : Mats Wilander et Karel Novacek ont été suspendus trois mois pour usage de cocaïne.
  • 1998 : Petr Korda a été suspendu un an après avoir été contrôlé positif à la nandrolone.
  • 2001 : Guillermo Coria a été contrôlé positif à la nandrolone. Sa suspension, initialement fixée à 2 ans, a été ramenée à 3 mois, après qu'il a pu prouver que l'ingestion était accidentelle.
  • 2004 : John McEnroe, ancien numéro 1 mondial de tennis, avoue avoir pris pendant six ans des stéroïdes anabolisants.
  • 2005 : Sesil Karatantcheva, alors âgée de 15 ans, a été contrôlée positive à la nandrolone durant Roland Garros ; sa défense a consisté à mettre ce taux anormalement élevé sur le compte de compléments alimentaires pris durant sa grossesse ; l'argument n'a pas été retenu, et elle a été suspendue 2 ans.
  • Le finaliste des Roland Garros, Mariano Puerta, 13e mondial, a été condamné le 21 décembre 2005, à 8 ans de suspension par la FIT, peine ramenée à 2 ans en appel. Il avait déjà été condamné pour contrôle positif au clenbuterol en 2003.
  • 2007 : L'ancienne numéro 1 mondiale Martina Hingis met un terme à sa carrière suite à un contrôle positif à la cocaïne.

Rugby

  • 2006 : à l'issue d'un match du Super 14 entre son club des NSW Waratahs et les Brumbies, l'ailier australien Wendell Sailor (37 sélections en équipe nationale) subit un contrôle positif à la cocaïne. La Fédération australienne de rugby a rompu son contrat et l'a suspendu pour deux ans. Le joueur a mis un terme à sa carrière.

Catch

En 2007, La World Wrestling Entertainment (WWE) révèle une liste de 16 catcheurs impliqué dans le dopage. La liste révéle que ces 16 catcheurs se sont dopés entre 2003 et février 2007. La liste révèle aussi comment ils se sont dopés:

  • Chavo Guerrero: Somatropine, Nandrolone et Anastrozol entre avril 2005 et mai 2006.
  • Gregory Helms: Genotropine et Nandrolone entre novembre 2003 et février 2007.
  • Randy Orton: Somatropine, Nandrolone et Stanozolol entre septembre 2004 et février 2007.
  • John Morrison: Somatropine, Anastrozol, Testostérone, Stanozolol et Gonadothropine Chorionique entre juin 2006 et février 2007.
  • Mr. Kennedy: Anastrozol, Somatropine et Testostérone entre octobre 2006 et février 2007.
  • Funaki: Somatropine en Mars 2006.
  • Charlie Haas: Nastrozol, Somatropine, Stanozolol, Nandrolone et Gonadothropine Chorionique entre août 2006 et janvier 2007.
  • Umaga: Somatropine de Juillet à Septembre 2006.
  • William Regal: Stanozolol, Somatropine, Genotropine, Anastrozol entre novembre 2004 et novembre 2006.
  • Edge: Somatropine, Genotropine et Stanozolol septembre 2004 à février 2007.
  • King Booker

Dix catcheurs ont été vu par le président Mr. McMahon. Tous seront suspendus 1 mois sauf quatre catcheurs. Un catcheur sera suspendu 3 mois pour suspension récidive, et deux renvoyé. les deux renvoyés sont Simon Dean (renvoyé le 31 août) et Eugene (renvoyé le 2 septembre). Pour les deux renvoyés, seul Eugene catchait encore. Simon Dean était dans la direction. Pour le quatrième, Gregory Helms, il ne peut pas être suspendu car il est blessé et son retour sur le ring et attendu pour seulement juillet 2008!

Pour dissimuler l'affaire il suspend les catcheurs impliqués en les faisant passer pour blessé, en battant les champions impliqués dans l'affaire ou de ne pas les faire apparaître dans le PPV Unforgiven 2007 pour que leur suspension prennent effet juste après le 1 septembre.

Ainsi, les trois plus célèbres catcheurs de RAW, Triple H, Jeff Hardy et John Cena se sont chargés de "blessé" le puissant champion Umaga (Jeff Hardy reprend le titre et Triple H l'attaque sauvagement plus tard dans la soirée) et leur General Manager William Regal (John Cena l'attaque sauvagement après l'annonce de son match contre Randy Orton à Unforgiven 2007).

A ECW c'est CM Punk qui c'est chargé de battre le champion John Morrison.

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28 novembre 2007

LES EVOLUTIONS SUR LA LUTTE CONTRE LE DOPAGE

Evolution de la législation antidopage

Novembre 2007 : le Code mondial antidopage prévoit des amendes

Le Code mondial antidopage révisé, officiellement adopté en clôture de la Conférence de Madrid le 17 novembre 2007, prévoit la possibilité d’infliger des sanctions financières aux sportifs convaincus de dopage, selon Richard Young, juriste rédacteur de ce texte. Chaque fédération internationale ou organisation nationale antidopage pourra, au terme de l’article 10.12 du nouveau Code, intégrer dans son règlement la possibilité d’infliger de telles sanctions et leurs modalités. Cependant, les « amendes » ne pourront en aucun cas être « considérées comme une raison de réduire une période de suspension ou une autre sanction » – comme une annulation de résultat –, prévoit la version révisée du Code mondial. L’imposition de sanctions financières était l’une des demandes des sportifs eux-mêmes et du Comité international olympique (CIO).

28 novembre 2007

L'AFLD

Agence française de lutte contre le dopage

L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est une instance publique française chargée de lutter contre le dopage. Elle a été créée en 2006 à pratir d'autres services préexistants. Elle a une mission de conseil, de contrôle, de règlementation et de sanction. Elle contribue à la coopération internationale anti-dopage.

Sommaire

1 La loi « Buffet »

2 La loi « Lamour » 

La loi « Buffet »

Le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage a été créé par la loi no 99–223 du 23 mars 1999 relative à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage (article 14). Le Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) a été créé en 1966 lors de la publication du décret d’application de la loi du 1er juin 1965 tendant à la répression de l'usage des stimulants à l'occasion des compétition sportives, dite loi Herzog. Depuis 1989 il se trouve à Châtenay-Malabry.

En 2000 on y a inventé un test pour détecter l’érythropoïétine (EPO) dans l’urine. Ce test a été utilisé pour analyser des probes des cyclistes du Tour de France de 1999. D’après des médias plusieurs athlètes ont été contrôlés positifs, entre autres Lance Armstrong, ainsi que l’a révélé L’Équipe ; ceci n’a toutefois provoqué aucune sanction.

Depuis le 1er octobre 2006, le laboratoire est devenu le département des analyses de l'Agence française de lutte contre le dopage, son directeur est Jacques de Ceaurriz.

La loi « Lamour »

De simple « Autorité administrative indépendante », le CPLD devient, par la loi no 2006-405 dite loi « Lamour » (votée le 5 avril 2006, et publiée le 6 avril), une « Autorité publique indépendante » et change de nom pour devenir l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

L'agence française de lutte contre le dopage est désormais soumise au chapitre 2 du titre III du livre II du code du sport.

Son organe principal est le collège composé de neuf personnalités, auxquelles peut s'adjoindre un vétérinaire pour les questions touchant le dopage animal.

Ses missions sont les suivantes :

  • Contrôles antidopage L’Agence dispose de la compétence exhaustive de la définition de la stratégie des contrôles et de leur mise en œuvre opérationnelle, en ce qui concerne les compétitions et les entraînements se déroulant en France en dehors des règles des fédérations internationales. Elle peut organiser des contrôles lors de compétitions internationales en coordination avec l’Agence mondiale antidopage (AMA) ou avec la fédération internationale compétente. L’Agence est également compétente pour les contrôles antidopage animaux réalisés lors de compétitions équestres, canines...

La responsabilité des contrôles incombe au directeur du département des contrôles, nommé par le collège de l’Agence. Conformément à la loi, celui-ci peut continuer à s’appuyer sur les services déconcentrés du ministère chargé des sports et sur leur réseau de préleveurs agréés pour la mise en œuvre concrète des contrôles.

  • Analyses

Le LNDD devenant un service de l’Agence en prenant le nom de Département des analyses, l’AFLD dispose de l’unique laboratoire accrédité en France auprès de l’Agence mondiale antidopage. La loi permet toutefois, le cas échéant, à l’Agence de s’appuyer sur des laboratoires tiers, comme c’est d’ailleurs le cas en matière d’analyses sur des prélèvements réalisés sur des chevaux lors de compétitions équestres. Le département des analyses de l’AFLD, en tant que LNDD, a réalisé en 2005 plus de 9.000 analyses, dont 8.500 pour la France. Les analyses sont réalisées sous la responsabilité scientifique et technique du directeur des analyses, nommé par le collège de l’Agence.

  • Pouvoir disciplinaire et AUT

Dans le prolongement direct de l’action du CPLD, l’Agence continue à exercer un pouvoir disciplinaire, consistant à prononcer des sanctions administratives de suspension, dans quatre cas : • Elle est saisie d’office lorsque les organes disciplinaires de la fédération nationale compétente ne se sont pas prononcés dans les délais prévus par la loi (dix semaines en première instance, quatre mois en appel) ; • Elle peut se saisir pour réformer une décision prise par la fédération française compétente ; • Elle peut étendre une sanction prise par une fédération aux activités du sportif sanctionné relevant des autres fédérations, de sa propre initiative ou à la demande de la fédération ayant prononcé la sanction ; • Elle est directement compétente lorsque le sportif contrôlé positivement n’est pas licencié en France, sauf lorsque le contrôle a eu lieu durant une compétition internationale pour laquelle seule la fédération internationale correspondante est disciplinairement compétente.

À l’instar du CPLD, l’Agence assure le suivi de l’ensemble des procédures disciplinaires mises en œuvre par les fédérations nationales.

Avec l’accord des fédérations internationales, elle s’efforcera de faire de même s’agissant des procédures incombant à celles-ci en raison du caractère international des épreuves concernées, lorsque les prélèvements auront été réalisés en France par l’Agence.

Par ailleurs, en corollaire de son rôle disciplinaire, l’Agence est chargée par la loi de délivrer au plan national les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques de produits interdits, sous leurs deux formes dites standard ou abrégée.

  • Prévention

Aux côtés des autres acteurs de la prévention du dopage (ministères, notamment ministère chargé des sports, auquel la loi nouvelle confie la coordination des actions de prévention ; mouvement sportif ; collectivités territoriales ; antennes médicales de prévention du dopage ; professions de santé…), l’Agence intervient au plan de la réflexion générale, par la voie de recommandations aux fédérations, par la réponse aux questions que celles-ci lui posent, ou encore par la réunion de commissions spécialisées composées de représentants d’administrations, du mouvement sportif ou des professions de santé.

Elle réalise également des opérations qui lui sont propres : à titre d’exemple, l’Agence, à l’instar du CPLD, continuera à entreprendre des actions de sensibilisation aux contrôles antidopage lors de manifestations sportives de masse du type Marathon de Paris, Etape du Tour... Elle pourra, par ailleurs, entreprendre des actions pédagogiques, à l’instar de l’opération « Et toi le dopage », mise en place par le CPLD sous forme de conférences de sensibilisation à la problématique du dopage dans les sections sportives des collèges et lycées, entre 2002 et 2005, avec le soutien financier de la fondation d’entreprise de la Française des jeux et de l’Union européenne.

  • Recherche

L’AFLD dispose d’un comité d’orientation scientifique, composé de neuf scientifiques français et étrangers de haut niveau, désignés par le président de l’Agence, ainsi que de trois représentants des administrations concernées et d’un représentant de l’Agence mondiale antidopage. Le département des analyses assure lui-même des actions de recherche en son sein, qui seront soumises à ce comité. Celui-ci pourra également examiner des projets proposés par d’autres laboratoires dans le domaine spécifique du dopage, les valider et éventuellement les promouvoir auprès de grands laboratoires de recherche ou d’organismes nationaux ou internationaux susceptibles de contribuer à leur financement (notamment l’Agence mondiale antidopage ou la Commission européenne). Cette dimension de l’action de l’Agence est naturellement essentielle pour que mettre en évidence des produits et procédés dopants aujourd’hui non recherchés car connus des seuls « dopeurs », pour améliorer les techniques de détection des substances interdites ou encore pour analyser les effets des produits dopants sur la santé et sur la performance ou les questions sociologiques relatives à la lutte contre le dopage.

  • Action internationale ou en tant qu’instance consultative

Chargée de répondre aux questions des fédérations sportives relevant de sa compétence, l’Agence peut également leur adresser des recommandations. Elle est consultée sur tout projet de loi ou de règlement relatif à la lutte contre le dopage et apporte son expertise à l’Etat, en particulier lors de l’élaboration de la liste des produits interdits. Enfin, elle est associée aux activités internationales dans le domaine de la lutte contre le dopage, notamment vis-à-vis de l’Agence mondiale antidopage.

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